lundi 4 mai 2015

Elle s'appelait Sarah, de Tatiana de Rosnay





Dans ce roman, l’auteure se penche sur une page sombre de notre histoire : la rafle du Vel d’Hiv, qui eut lieu en juillet 1942, et le destin tragique de milliers de familles juives, séparées, déportées et exterminées.
Le récit se concentre sur une fillette de 10 ans, Sarah, et représente donc un hommage à tous les enfants juifs. Qu’ils soient morts dans les chambres à gaz  ou qu’ils aient réussi à s’échapper, leur vie était brisée.

Depuis le temps que je lis des romans historiques, plus rien ne m’étonne. J’ai pu maintes fois constater que les schémas ne font que se répéter, inlassablement, tout au long de l’histoire de l’humanité, quelle que soit la civilisation concernée ou le siècle.

Les foules sont facilement mobilisables, pour peu que le terrain soit favorable. Instabilité sociale et politique qui engendre inquiétude, besoin de bouc-émissaire, colère, haine et déchainement de violence.
Il y a ceux qui suivent le mouvement, se rangent du côté du plus fort, et décident de fermer les yeux en espérant retrouver un certain confort de vie.
Et il y a ceux qui ne peuvent faire autrement que de suivre et écouter leur conscience, envers et contre tout, les Justes…

Pour en revenir au roman, j’ai trouvé que la plume de Tatiana de Rosnay était simple, accessible, sans lourdeur et donc agréable à lire. L’histoire en elle-même ne m’a pas spécialement « accrochée », n’a pas allumé de flamme en moi.
J’ai passé un bon moment de lecture, mais sans plus.

1 commentaire:

  1. J'avais enregistré le film il y a un ou deux ans à la TV pour le regarder plus tard. La programmation m'a bouffé la fin (GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR...!). Ce qui fait que je me doute mais ne suis pas sûr, aimerais savoir. Il n'est jamais repassé depuis. Va falloir m'attaquer au roman.

    RépondreSupprimer