J’ai découvert ce livre grâce à l’excellente chronique de The
big blowdown.
Ce qui a attiré mon regard et attisé ma curiosité c’est d’abord
le titre, « Plateau »…Titre énigmatique en vérité. Quel plateau ?
Celui dont on se sert pour servir le thé et les p’tits gâteaux ? Ben non,
c’est le petit cousin des plaines et des montagnes !
Et puis il y a la photo de couverture, avec cette vieille
commode toute vermoulue et déglinguée, avec des photographies d’un autre temps
posées dessus. Cette impression de poussière, de solitude, d’abandon…
Bref, je me suis donc jetée dans ce roman noir, pour en
ressortir quatre jours plus tard, ravie.
La lecture a été un peu ardue au départ, j’avoue. C’est que
l’auteur a un grand talent descriptif, et pour ça il utilise le genre de mots dont
j’aurais peut-être du mal à saisir le sens s’ils étaient employés hors
contexte.
Passées les quelques première pages, j’ai été ferrée.
Le récit est un genre de huit-clos sur un plateau. Quelques
personnages dont les histoires sont imbriquées, des secrets de familles, des non-dits,
des espoirs refoulés… Le tout rythmé en courts chapitres addictifs.
Voilà, il ne me reste plus qu’à découvrir les autres romans
de Franck Bouysse !