lundi 29 octobre 2018

Le coin des présentations





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dimanche 28 octobre 2018

La boîte de Pandore, Bernard Werber




Je referme ce roman avec le sentiment d’avoir passé quelques jours d’une lecture fort agréable.

Le thème abordé dans cette histoire me «  parle », et correspond d’ailleurs en tous points à ma vision de la destinée de l’âme.

Le héros de ces pages s’appelle René Toledano. Il a 32 ans et il est prof d’histoire dans un lycée parisien. Célibataire, vie bien réglée, sans relief.

Et puis un soir, il assiste à un spectacle d’hypnose régressive auquel il participe en tant que cobaye…. Et là tout s’enchaine. Il va vivre des tas d’aventures, dans sa vie réelle mais aussi à travers les personnages de ses vies antérieures.

La renaissance de l’âme (que l’on appelle aussi réincarnation) est l’axe de ce récit, mais l’auteur aborde également la problématique des faits historiques et leur fiabilité, la mémoire de l’humanité, nos origines, l’existence des Atlantes, la fondation des dynasties égyptiennes et les messages que veulent transmettre les mythologies et les légendes à travers le temps.

Comme d’habitude avec Bernard Werber, la plume est simple, agréable et ponctuée d’humour. Le récit est quant à lui enrichi d’anecdotes historiques et scientifiques que j’ai particulièrement appréciées.

La réflexion que je me fais depuis toujours, en rapport avec la renaissance de l’âme est la suivante :

Si chaque personne était persuadée que son âme était amenée à renaître, peu importe en quoi, animal, homme ou femme, qu’en serait-il de l’histoire de l’humanité depuis la nuit des temps ?

La paix et la bienveillance. Voilà, tout se résumerait à ces deux mots.

C’est utopique ? Certainement.

Je rêve d’un monde sans guerres, sans injustices, sans souffrances et d’une nature préservée comme un joyau.


Je rêve…




samedi 27 octobre 2018

A l'image du dragon, Serge Brussolo





Oyez ! Oyez !

« A l’image du dragon » est mon tout premier roman fantasy.

Je n’ai jamais été attirée par ce genre littéraire… les fées, sorcières, dragons, chevaliers et tous les machins imaginaires improbables ne me disent rien.

Alors pourquoi avoir lu ce roman de Serge Brussolo ? Et bien encore une fois sur les conseils d’ Avin Moganex du blog «  Le long des parallèles » qui m’a dit «  essaie de lire Brussolo, il crée des univers improbables mais totalement addictifs, tu verras ! » 

Oui, Avin, tu avais raison. Je me suis laissée happer par cette histoire. Ce petit monde fantastique a éveillé mon imaginaire d’enfant, l’a fait remonter en pleine lumière et me donne envie d’en lire encore.

Le récit met en évidence les différences entre les peuples - et même au sein d’un même peuple-, les craintes, les incompréhensions, l’endoctrinement qui engendre la violence, mais aussi l’émancipation, le désir de paix et d’harmonie.

Une dichotomie qui caractérise notre monde bien réel également.  

La plume est précise, cohérente, imaginative et parfois perturbante dans ses descriptions (cf. les esclaves aux gros seins bourrés de paillettes)


Un bon premier pas de 200 pages dans le monde de la fantasy ;-)





mercredi 24 octobre 2018

Fahrenheit 451, Ray Bradbury





En lisant ce roman publié en 1953, je me suis dit qu’à l’époque ce scénario devait paraître bien lointain, voir inimaginable.

Mais aujourd’hui, ce récit futuriste semble étrangement proche…  


L’histoire imaginée par Ray Bradbury se déroule dans un monde où les livres sont interdits (enfer et damnation !!!) à l’exclusion des livres techniques.

Toute personne possédant un livre est aussitôt arrêtée, le livre brûlé ainsi que toute sa maison.
Et dans cette société névrosée, ce sont les pompiers qui se chargent de cette basse besogne. Des pompiers pyromanes.

Mais pourquoi donc en être arrivé à ce point ? Pourquoi commettre ce sacrilège ultime qu’est la destruction des livres ?

Et bien tout naturellement, par désintérêt progressif de la majorité de la population pour la littérature. Une population avide de distractions, de stimulations de plus en plus fortes, afin d’atteindre un bonheur immédiat.

Le schéma de la majorité devenant la norme, il devient impératif de maintenir l’équilibre atteint et donc d’éradiquer les quelques éléments perturbateurs.

Notre héros, Guy Montag, est pompier. Il est comme tous ses collègues, il prend plaisir à la destruction par le feu purificateur, persuadé de la légitimité de sa mission. Pourquoi en serait-il autrement ?
Jusqu’au jour où une rencontre va tout changer…

Notre Montag va se mettre à observer ce qui l’entoure, il va se poser, freiner la course infernale de son quotidien, il va réfléchir.

Le récit tricoté par l’auteur est, me semble-t-il, en partie en train de se réaliser. Les écrans omniprésents, les émissions de télé-réalité, les stimulations technologiques, la recherche de la satisfaction immédiate, le bonheur de façade qui cache un profond malaise, un vide intérieur, une misère intellectuelle…

Bref, un roman de science-fiction qui se rapproche à grands pas du futur imaginé, même si je souhaite ardemment que la littérature ne soit jamais frappée d’interdit.

Fahrenheit 451 : température à laquelle le papier s’enflamme et se consume. Un roman de SF très prenant de moins de 200 pages en format poche.

A lire absolument !




mercredi 17 octobre 2018

La confidente des morts, Ariana Franklin





Je ne pense pas avoir déjà lu de thriller médiéval avant celui-ci.

Je me retrouve aujourd’hui (merci mam’s) avec une jolie pile de 4 romans d’Ariana Franklin. Une série de thrillers médiévaux donc, avec comme fil conducteur Adélia, médecin des morts.

Les quatre livres sont de couleurs différentes, mais avec en commun des roses… pourquoi ? Hé bien je ne sais pas, mais ça me plait beaucoup !

Bref, revenons à nos moutons : « La confidente des morts » se passe en 1171, à Cambridge, sous le règne d’Henri II d’ Angleterre.

J’aime beaucoup cette période de l’histoire, que les récits se passent en France ou en Angleterre. C’est à chaque fois un vrai délice de me plonger en ces temps reculés, pourtant difficiles.

Ici, le début du chemin est jonché de cadavres d’enfants… ça commence bien, me suis-je dis.

Des enfants du pays, torturés de la pire des manières. Et des juifs, accusés et contraints de se réfugier dans le château du shérif local.

Et puis entre en scène cette Adélia, venue de Salerne (Italie) en compagnie de Mansur, son protecteur sarrasin et eunuque, ainsi que de Simon, enquêteur juif à l’esprit aiguisé.

Notre petite troupe à l’allure exotique arrive dans ce coin d’Angleterre comme des cheveux sur la soupe, envoyée par le Roi de Sicile, afin de trouver l’assassin de ces malheureux enfants.

Pourquoi eux ? Pourquoi le Roi de Sicile se préoccupe-t-il des affaires du royaume d’Angleterre ?

L’auteure dresse un tableau vivant, avec des personnages auxquels on s’attache, des détails de la vie quotidienne, des références historiques, des personnalités mouvantes, travaillées, qui se révèlent ou changent au fil du récit.

Mon avidité de lecture n’a cessé de croître à mesure que l’enquête avançait. Un univers addictif qui me donne envie de me replonger très vite dans le sillage d’Adélia.

Un coup d’œil aux 4ième de couverture me renseigne que les autres enquêtes de notre confidente des morts s’annoncent tout aussi palpitantes !

Lisez bonnes gens, mais lisez bon sang !!  






dimanche 14 octobre 2018

Inconnu à cette adresse, Kressmann Taylor


C'est une nouvelle à filer des claques à tous ceux qui l'approchent !


Sur les conseils d’Avin Morganex, du blog littéraire « Le long des parallèles », j’ai emprunté ce petit livre à ma médiathèque… et quelle claque ! Petit mais costaud.

Un chef-d’œuvre.

Moins de soixante pages d’une correspondance entre deux hommes. Deux amis et associés d’une galerie d’art aux Etats-Unis. Un allemand, Martin, et un juif, Max.

Leurs échanges vont durer deux ans, à la suite du retour de l’allemand dans sa patrie, avec femme et enfants.

Entre eux, tout va très vite au fil des pages. Entre 1932 et 1934, les évènements et les sentiments se succèdent.

Un concentré d’une page de l’histoire qui reflète l’état d’esprit des hommes et des peuples.
Je ne peux malheureusement en dire plus sous peine d’en révéler trop.

C’est une nouvelle qu’il faut lire, car son contenu égale ou même surpasse certains pavés traitant du même sujet, tout en évitant le blabla superflu. La problématique sociale et politique de l’entre-deux guerres et toutes les tensions qui en résultèrent durant cette période trouble est très bien restituée, avec simplicité et justesse.

Une correspondance brève mais qui réserve bien des surprises…

Inconnu à cette adresse, une phrase que l’on rencontre à deux reprises au fil de ces pages, comme un effet boomerang.



jeudi 4 octobre 2018

Fils de dragon, Pearl Buck






Cela faisait quelques années que je n’avais plus lu de roman de Pearl Buck, et je me suis donc replongée avec plaisir dans «  Fils de dragon ».

Mon amour pour la littérature asiatique, ou ayant pour décor l’Asie, est né après la lecture de «  Pavillon de femmes » que j’ai bien dû lire deux ou trois fois. Depuis, je me suis attachée à découvrir ses autres romans chinois, puis j’ai débordé sur le reste de l’Asie en compagnie d’autres auteurs.

« Fils de dragon » est un roman historique qui a pour contexte la guerre sino-japonaise (1937-1945).
Ça c’est pour la grande histoire, mais le plus important est dans la petite, en compagnie d’une famille de paysans chinois. Le père, la mère, leurs trois fils et leurs deux filles, les gendres, belles-filles, petits enfants… etc., tout ce beau monde nous entraîne dans leur quotidien, nous faisant découvrir leurs coutumes, leur attachement à la terre nourricière, leurs valeurs et tous les petits moments de vie qui donnent corps à un récit riche et captivant.

L’histoire débute sereinement, au rythme des saisons et du labeur dans les champs, comme bercée par un cours d’eau tranquille, centrée sur cette terre transmise de génération en génération et qui fournit tout ce dont un homme peut avoir besoin pour nourrir sa famille. Le reste du monde étant quelque chose de plutôt abstrait et n’ayant finalement que peu d’importance.

L’arrivée des peuples du Levant en 1937 va chambouler ce fragile équilibre et pulvériser un schéma de vie qui semblait immuable. Cet ennemi simplement désigné par « les étrangers » sera au début comme une rumeur, une menace potentielle mais néanmoins floue, lointaine.

Les bombardements par les « vaisseaux volants », puis l’invasion progressive par les troupes de «  démons », vont marquer un tournant brutal et irréversible dans la vie des gens de la terre.
Pearl Buck, à travers notre famille chinoise, dénoncera les horreurs de cette guerre, les privations, les humiliations, la spoliation des biens, la propagande de l’ennemi, et la résistance des chinois qui s’organise en secret.

Une guerre qui oblige les gens du peuple à s’ouvrir au monde, à s’adapter, s’instruire, prendre conscience d’un ailleurs, changer.

L’écriture est belle, tant dans le choix des mots que dans les tournures de phrases, tout en restant simple, sans fioritures. J’en profite d’ailleurs pour saluer le travail de Jane Fillion, traductrice du présent roman.

Certains personnages m’ont peut-être semblé par moment un peu trop romanesques, lisses, idéalisés, et l’ennemi diabolisé à l’extrême, certaines situations peu crédibles. Mais au final, cela n’a eu que peu d’importance, et m’a plutôt fait sourire.

« Fils de dragon » est un roman d’amour, de paix et d’espoir pour le peuple chinois de cette époque.

Heureuse je suis d’avoir découvert cette œuvre de Pearl Buck.