mercredi 24 octobre 2018

Fahrenheit 451, Ray Bradbury





En lisant ce roman publié en 1953, je me suis dit qu’à l’époque ce scénario devait paraître bien lointain, voir inimaginable.

Mais aujourd’hui, ce récit futuriste semble étrangement proche…  


L’histoire imaginée par Ray Bradbury se déroule dans un monde où les livres sont interdits (enfer et damnation !!!) à l’exclusion des livres techniques.

Toute personne possédant un livre est aussitôt arrêtée, le livre brûlé ainsi que toute sa maison.
Et dans cette société névrosée, ce sont les pompiers qui se chargent de cette basse besogne. Des pompiers pyromanes.

Mais pourquoi donc en être arrivé à ce point ? Pourquoi commettre ce sacrilège ultime qu’est la destruction des livres ?

Et bien tout naturellement, par désintérêt progressif de la majorité de la population pour la littérature. Une population avide de distractions, de stimulations de plus en plus fortes, afin d’atteindre un bonheur immédiat.

Le schéma de la majorité devenant la norme, il devient impératif de maintenir l’équilibre atteint et donc d’éradiquer les quelques éléments perturbateurs.

Notre héros, Guy Montag, est pompier. Il est comme tous ses collègues, il prend plaisir à la destruction par le feu purificateur, persuadé de la légitimité de sa mission. Pourquoi en serait-il autrement ?
Jusqu’au jour où une rencontre va tout changer…

Notre Montag va se mettre à observer ce qui l’entoure, il va se poser, freiner la course infernale de son quotidien, il va réfléchir.

Le récit tricoté par l’auteur est, me semble-t-il, en partie en train de se réaliser. Les écrans omniprésents, les émissions de télé-réalité, les stimulations technologiques, la recherche de la satisfaction immédiate, le bonheur de façade qui cache un profond malaise, un vide intérieur, une misère intellectuelle…

Bref, un roman de science-fiction qui se rapproche à grands pas du futur imaginé, même si je souhaite ardemment que la littérature ne soit jamais frappée d’interdit.

Fahrenheit 451 : température à laquelle le papier s’enflamme et se consume. Un roman de SF très prenant de moins de 200 pages en format poche.

A lire absolument !




89 commentaires:

  1. Bongu, j'ai lu ce roman au lycée, de mon propre chef; l'école ne s'ouvrait pas encore sur de tels thèmes et c'est bien dommage. Cà fait maintenant, au jugé, dans les 40 ans..! Oh, oui, bien pesé. Je ne vais pas me souvenir de tout. De l'essentiel, oui... car c'est un roman qui marque celles et ceux qui le lise, qui m'a marqué et me marquera encore puisque sur ton impulsion je le relirai. Il a son "poids" dans la SF, du moins dans la mienne.
    Comme d'hab, tu fais dans le concis, l'efficace et l'essentiel. Merci à toi de secouer mon passé, car Fahrenheit a pesé dans mon amour pour la SF.

    Notre Montag va se mettre à observer ce qui l’entoure, il va se poser, freiner la course infernale de son quotidien, il va réfléchir.

    Fahrenheit est un des archétypes dystopiques d'un multitude de récits SF. Dans une société fermée, cadenassée, la réflexion d'un seul individu sur ce qui l'entoure, sur ce qu'on lui impose, sur ce que l'on ne lui dit pas, sur les mensonges qu'on lui assène depuis sa naissance entraîne sa décision ferme que pour lui plus rien ne sera comme avant. Il bascule alors volontairement et définitivement dans une mouvance minoritaire secrète, totalement à contre-courant, qui existe déjà en "sous-marin" ou qu'il crée lui-même. La fin est souvent pessimiste ou ouverte.

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    1. Ton dernier paragraphe résume à lui seul le noyau du récit.. une fois qu'on a ouvert les yeux, même quelques instants, qu'une lumière a atteint la rétine, c'est fichu , plus moyen de rester dans l'obscurité, car une graine a germé.
      Dans cette société futuriste, tout sentiment négatif est refoulé, nié.. même la mort est vite oubliée. Il faut être heureux, s'étourdir de distractions constamment ... mais la vie c'est pas ça!

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    2. Je ne sais pas si cette ouverture d'esprit brutale sur un autre "avenir possible" n'est pas le ressort principal d'un auteur SF français que j'adore: Pierre Pelot.. et il y en a d'autres de toutes nationalités.

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  2. Est-ce que tu vas faire lire ce roman à ton fils..?

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    1. Je souhaite qu'il le lise oui.. si ce n'est pas ces jours-ci, il l'aura une autre fois sous le nez :-D

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  3. mais non! jamais! je vais le tenter et peut-être qu'il le lira un jour ou l'autre ;-)

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  4. En lisant ce roman publié en 1953, je me suis dit qu’à l’époque ce scénario devait paraître bien lointain, voir inimaginable.
    >>>> Et en parallèle on peut se demander ce qui a poussé Bradbury à extrapoler sur le postulat. Je pense que les autodafés nazis des années 30, le maccarthisme y sont pour quelque chose...les occasions ne manquent pas de s'attaquer aux livres.

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    1. les livres ouvrent l'esprit, incitent à la réflexion, la critique.. donc qd on veut une société homogène, avec des individus qui ne pensent même pas à se soulever pour résoudre des problèmes, on supprime les livres, bien-sûr.. on laisse la population s’abreuver de choses futiles, qui occupent l'esprit tout en le laissant vide.

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  5. Si tu avais un roman à transporter incognito dans ta tête, à l'égal de ce que fait Montag et les siens (si je me souviens bien)çà serait quoi..?

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    1. Montage avait lu une partie de l'Ecclésiaste...
      C'est difficile de te donner une réponse, là, tout de suite.. il faut que j'y réfléchisse!!
      Un livre que j'estime d'une grande importance pour l'humanité? ou tout simplement un livre que j'aime?
      Certains livres ont-ils plus de valeur que d'autres?

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    2. Citation: "Un livre que j'estime d'une grande importance pour l'humanité? ou tout simplement un livre que j'aime?"
      >>>> Les deux mon capitaine, voire les trois si on y ajoute un film.

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    3. et pourquoi pas choisir ce roman-ci déjà! ce serait un bon début non?

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    4. Concernant les films, un problème technique se poserait: celui de la restitution des images. Remède: le globe oculaire considéré comme un projecteur inversé déposerait le 25 images/s sur la face interne des verres de paires de lunettes spéciales, la face externe servirait d'écran. La bande son ne créerait pas de problèmes: il suffirait d'appliquer la méthode Bradbury et d'entraîner nos cordes vocales aux bruitages.

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    5. En conséquence des aménagements techniques qui précèdent une idée m'est venue pour le long métrage à conserver.
      Celui auquel je pense possède une thématique forte: l'accession progressive d'une race à des strates supérieures de connaissances et de sagesse. Cette évolution est jalonnée à chaque étape d'un marqueur témoin symbolique. La première étape est la colonisation lunaire. Le film possède des dialogues rares, posés et lents, réfléchis et féconds dans leurs perspectives, porteurs de sérénité et de sagesse zen, intelligents et fédérateurs. La B.O.F. est universellement connue, ses premières notes sont dans toutes les oreilles, marquants les tympans au fer rouge.
      Je suis sûr que vous avez tous reconnu. J'attends la réponse.

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    6. Citation Cheyenne:
      "et pourquoi pas choisir ce roman-ci déjà! ce serait un bon début non?"
      >>>> Bonne idée. Il possède toutes les caractéristiques nécessaires.

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    7. A y'est.
      Je sais ce que je vais mémoriser au cas où. Ce ne sera pas un roman mais une chanson dont je retiendrai les paroles:
      https://www.youtube.com/watch?v=2NL02eCEuUs
      Ou alors, celle-ci..!
      https://www.youtube.com/watch?v=hJd9lTZUjWE

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    8. mdrrrrr t'es allé chercher loin, loin, loiiiiinnnnnnn :-D :-D :-D

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    9. Te moques pas. "Les palétuviers": un monument de la littérature, un jalon d'importance primordiale du cheminement de la pensée vers la sagesse considérée comme un art, un jalon aussi important pour l'homme que celui d'avoir posé un pas sur la Lune.
      >>>>>> [ ]

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    10. Question: comment feront les carpes, au pays de Fahrenheit 451, pour réciter ce que l'on doit mémoriser/sauvegarder au pays des carpes..?

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    11. ah ... ben je connaissais pas du tout, dans toute ma splendeur ignorante :-D

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    12. les carpes? ben c'est simple! le langage des bulles!!! what else?

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    13. ah ... ben je connaissais pas du tout,
      >>>> J'ai hésité avec "le trou de mon quai" de Dranem...

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    14. connais pô non plus...bienvenue au café des ignares!! tu veux boire quelques chose??

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    15. "le langage des bulles"
      >>>> Génial idée. Comme un langage morse en fonction de la grosseur de chacune et de leur rapidité d'émission. Ce sont aussi des sons lâchés à retardement quand ils éclatent à la surface comme les images dans le verre lent de Bob Shaw. Ouah, à breveter.

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    16. "connais pô non plus."
      >>>>> https://www.youtube.com/watch?v=BWcTygNI-YE. Cà en jetterai fort, le soir aux veillées Fahrenheit, en compagnie de textes plus sérieux sauvegardés et récités par d'autres. Cà ferait des pauses dans l'érudition, non..?

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    17. Avin Morganex : "le langage des bulles" >>>> Géniale idée.
      +1

      "Comme un langage morse en fonction de la grosseur de chacune et de leur rapidité d'émission. Ce sont aussi des sons lâchés à retardement quand ils éclatent à la surface"
      J'imagine des carpes papotant à un cocktail, se coupant la parole, les bulles se frôlant ou éclatant les unes contre les autres..!^^

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    18. Dixit, de mémoire, Jean-Marie Gourio in "Brèves de comptoir": "Les bulles d'air dans l'eau c'est un peu comme les gouttes d'eau dans l'air"
      Finalement, les nuages ont eux-aussi leur langage Fahrenheit.

      Et une tournée, patronne..!

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  6. Un livre qui brûle c'est une vie qui s'en va..!

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  7. Il parait qu'Equilibrium, le film, s'est largement inspiré du roman. Je ne l'ai pas vu. Et qu'une nouvelle adaptation du roman est sortie il y a peu. Je ne suis pas trop ciné, c'est juste pour amorcer une discussion.

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    1. là, tu me poses une colle... je ne connais ni l'un , ni l'autre! ( et je ne suis pas ciné non plus, c'est mal barré )

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    2. Y'a t'il un cinéphile en visite dans le blog..?
      https://www.youtube.com/watch?v=HgNxvahkXKY

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    3. mdrrrr
      si personne ne répond, va y avoir des tartes de distribuées! :-D :-D :-D

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  8. Cheyenne : « Le récit tricoté par l’auteur est, me semble-t-il, en partie en train de se réaliser. Les écrans omniprésents, les émissions de télé-réalité, les stimulations technologiques, la recherche de la satisfaction immédiate (...) »

    Et les écrans n’occupent pas l’entière surface des murs mais tiennent dans la main.
    (quoique la réclusion hypnotique de la femme évoquent les pires dérives des otakus nippons)

    C’est étonnant que la littérature de SF, qui a préfiguré bien des technologies et a placé des écrans dans les voitures, les portes, les salles de bain..., n’ait pas imaginé un équivalent du smartphone.

    Avin Morganex : « (...) les autodafés nazis des années 30, le maccarthisme (...) ...les occasions ne manquent pas de s'attaquer aux livres. »

    Comme aujourd’hui dans les régions soumises à la doctrine talibane.

    Avin Morganex : « Si tu avais un roman à transporter incognito dans ta tête (...) ça serait quoi..? »

    C’est trop dur ! Il y a l’embarras du choix ; et la réponse d’un jour ne serait pas celle du lendemain.

    « (...) si on y ajoute un film. »

    Alors là je ne sais pas non plus et pas par excès de candidats : c’est que sur le moment je ne vois tout bonnement pas sur quelles bases choisir !

    (je ne te remercies pas : cette question va me trotter dans la tête jusqu’à ce que je puisse y apporter un semblant de réponse... ! ^^)

    Avin Morganex : « Il parait qu'Equilibrium, le film, s'est largement inspiré du roman. »

    Oui, tout le fond dramatique du film est une reprise sans imagination de Fahrenheit 451 (et du Meilleur des mondes).

    Finalement, le film se montre plus original du côté de l’action à grand spectacle : en inventant un art martial mêlant kung-fu et armes à feu.

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    1. Jim : la SF n'a pas imaginé un équivalent du smartphone , et pire encore le casque virtuel, mais l'intention est là: accaparer l'attention.

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    2. @JIM: Citation: (je ne te remercies pas : cette question va me trotter dans la tête jusqu’à ce que je puisse y apporter un semblant de réponse... ! ^^)
      >>> Y'a pas de quoi..!:-) Pour le film à mémoriser j'ai répondu sans donner de titre, mais en laissant une devinette que tu ne sembles pas avoir vu car je connais ta passion du jeu SF, sinon une réponse tu aurais donné.

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    3. Cheyenne: "la SF n'a pas imaginé (...) pire encore le casque virtuel (...)"

      Oh, le casque de réalité virtuelle, elle l'a imaginé (allant même plus loin, une image n'ayant pas besoin de passer par le globe oculaire pour se former dans le cerveau...)

      Cheyenne: "(...) l'intention est là: accaparer l'attention."

      Un bon livre accapare aussi l'attention… Mais il demande une forme d'attention soutenue, là où les usages multi-écrans jouent sur une attention plus fugitive, qui exige d'être sans cesse réactivée (on rejoint le problème du besoin incessant de stimulations que tu évoques au début).


      Avin Morganex : "Il parait qu'(...) une nouvelle adaptation du roman est sortie il y a peu."

      Oui, un téléfilm diffusé sur HBO au printemps et présenté au Festival de Cannes.
      L'accueil, public comme critique, fut tiède. C'est vrai que ça n'a pas l'air fameux...

      Il faudrait que je voie un jour le film de Truffaut (les dernière fois qu'il passait à la télé, il a fallu que j'en rate la moitié !)


      Avin Morganex : "Pour le film à mémoriser j'ai répondu sans donner de titre, mais en laissant une devinette que tu ne sembles pas avoir vu car je connais ta passion du jeu SF, sinon une réponse tu aurais donné."

      Si si, j'avais vu ; mais pour un amateur de SF la réponse était trop évidente... ;-)

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    4. @Jim. Citation: "Il faudrait que je voie un jour le film de Truffaut (les dernière fois qu'il passait à la télé, il a fallu que j'en rate la moitié !)" >>>>> Je l'ai vu. Il a un sacré coup de vieux technique typique de ces films sf des années 60's. Sur le fond, je ne suis pas allé jusqu'au bout sans m'endormir.

      @Jim. Citation: "Si si, j'avais vu ; mais pour un amateur de SF la réponse était trop évidente... ;-)"
      >>>>> En es-tu vraiment sûr..? Vraiment..? Allez Jim, à quoi penses tu..? Cheyenne donne semble t'il sa langue au chat

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    5. Avin Moragnex : "En es-tu vraiment sûr..? Vraiment..? (...) à quoi penses tu..?"
      À une certaine odyssée.

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    6. @Jim, citation: "À une certaine odyssée"
      A celle-ci:
      https://www.youtube.com/watch?v=QY1BA1kymjs
      Ce n'est pas çà. Désolé.

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    7. "pour un amateur de SF la réponse était trop évidente" : il a l'air fin, maintenant, celui qui a écrit ça… ^^

      J'avais bien quelques doutes sur les qualificatifs dont tu dotais les dialogues mais tout le reste me semblait tellement bien coller au film de Kubrick qu'ils avaient vite été balayés !

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    8. Et oui, le premier jalon n'est pas sur la Lune..!
      Allez, un indice, c'est du juvénile..!

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    9. Du juvénile ? Serait-ce un film d'animation ?

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    10. il faut donner un titre, Jim ;-)

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    11. Allez, un autre indice, "Ainsi parlait Zarathoustra".

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    12. Un peu d'aspirine, Jim...? Et ce n'est pas un indice, l'aspirine. Juste, peut-être maintenant, avec Zarathoustra qui va encore plus emmêler les choses, une précaution, une nécessité.

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    13. Avec le morceau qui ouvre 2001, l’odyssée de l’espace... mais ce n’est pas 2001, l’odyssée de l’espace : c’est qu’il me fait tourner en bourrique, l’animal ! ^^

      Wall-E ?

      (je ne l’ai pas vu mais « Ainsi parlait Zarathoustra » figure également à son générique...)

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    14. Bon, Avin, je pense qu'il est temps de mettre fin à la torture...non? :-D

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    15. Tu sais que je t'aime bien
      Pas tapé, pas tapé..!

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    16. ben, impossible de faire autrement il me semble!!
      dis!

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    17. https://www.youtube.com/watch?v=-eCuBttsNEc

      Bon maintenant je prend la porte..!
      Je ne suis plus là..!
      Antipodes me voilà..!
      Se cacher, se cacher..!
      Vite vite.!

      (Pardon Jim..!)

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    18. Je suis parti du souvenir d'une vieille nouvelle d'Asimov (le titre ?): au sommet d'une montagne, longtemps après la mort de l'humanité, des ET très différents des hommes découvrent une cache laissée par les humains et adressée aux futurs occupants des lieux. A l'intérieur tous les objets sensés représenter la Terre et ses hommes. Pour que les E.T. puissent se faire une idée de notre passé. Parmi ces objets, une boite ronde et plate. Dedans une bobine. Sur la bobine un long ruban. Des images, presque semblables de l'une à l'autre. En réalité un film. Les Et inventent la machine qui servira à les projeter. Parmi ces films, un attire le regard, il montre l'homme dans sa façon de vivre, document irremplaçable. Les E.T. montent des thèses, réunissent des congrès. Et Asimov, en épilogue de nous révéler sa fin: "Blanche Neige et les sept nains" (ou approchant).
      La démarche de Fahrenheit est sensiblement la même: la sauvegarde. Puisse le ciel que celle de Bradbury ne nous soit jamais une obligation pour que survivent les livres.

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    19. on dirait plutôt History Lesson de Clarke.

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    20. :-) Bongu, à chaque fois que je case cette histoire je l'attribue à Asimov. Pourquoi ? J'en sais rien. Et ce n'est pas la première fois que je commet cette erreur (sur CSF déjà). Et en plus je suis sûr que le dessin animé n'est pas le bon mais à chaque fois c'est celui ci qui me vient à l'esprit. La mémoire fait des fixettes bien ancrées par moments. La nouvelle, je l'ai relue il y a peu, histoire de bien préciser, mais pas moyen: c'est toujours Asimov et Blanche Neige, inamovibles les deux, comme tatouages.

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    21. c'est Mickey...

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    22. Oh, pinaise ! Je n'ai rien vu venir… ^^

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    23. C'était bien camouflé, hein..?
      Impossible de répondre correctement.

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  9. Quand j'étais môme, quelques semaines avant Mardi Gras, les gamins du quartier (et j'en faisais partie dans la joie communicative) montaient un haut bûcher de vieux bois divers sur un terrain vague et bourrait les interstices de papier, de carton, de livres, de magazines. Le tout était destiné à l'embrasement le soir de Mardi Gras. J'étais content mais un rien comme chaque année allait me gâcher la fête. Les flammes, les pétards, les rondes, les cris, la joie, les châtaignes brûlées dans les poêles percées. Je ne voyais que les morceaux brûlés de Picsou, de Mickey, de Tarzan, de Popeye ... et autres Pepito qui s'envolaient dans l'air froid de la nuit comme des lanternes chinoises. Cà me faisait de la peine. Des centaines d'aventures perdues, c'était vraiment dommage de les perdre..!

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    1. Mon Dieu... ne me raconte pas des choses comme ça.. j'en ai des palpitations dans mon ptit cœur :-D

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  10. https://creapills.com/livre-fahrenheit-451-feu-20171013

    Pourquoi pas, d'autres idées pourraient suivre:
    "Sécheresse" de Ballard: le livre lyophilisé à tremper dans l'eau.
    "Le monde englouti" du même, vendu au litre, contenu à faire bouillir et laissé évaporer pour lire au fond de la casserole.

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    1. "Cellulaire" de S.King, uniquement disponible en téléphone arabe, morse, tam-tam, transmission orale.

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    2. Lisez" Ravage" de Barjavel, on vous offrira la bougie, les allumettes et le grattoir.

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    3. je l'ai " Ravage", j'ai bien envie de le lire prochainement :-D

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    4. Lisez "Regain" de Giono en n'achetant que la tranche du roman, on vous offrira les grains pour faire pousser les pages à lire..!

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    5. je l'ai " Ravage", j'ai bien envie de le lire prochainement :-D
      >>>>> Moi aussi (smiley mdr)

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    6. Achetez sur Amazon "Un nouveau dans la ville" de Simenon, quelqu'un viendra sonner chez vous pour vous l’apporter.

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    7. Achetez "La mare au diable": grenouille offerte.

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    8. Lisez Cujo, et on vous offre un vaccin pour votre toutou :-D

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    9. Achetez
      https://images-na.ssl-images-amazon.com/images/I/411Z3U8%2BUYL._SX210_.jpg
      Sonotone inclus

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    10. Achetez "Les trois mousquetaires", on vous offrira le 4ème
      Achetez "l'avare" de Molière; remboursé si pas satisfait
      Choisissez Maupassant: "deux amis"pour le prix d'un.

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    11. Achetez "Le ventre de Paris": tous les légumes à prix coutants.
      Achetez "au bonheur des dames": grande promotion au 4ème étage sur les jouets de Noël

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  11. Il semblerait qu'en 1984 Fahrenheit 451 ait été adapté en jeu video:
    https://media.senscritique.com/media/000010690550/source_big/Fahrenheit_451.jpg
    Je n'y ai jamais joué.
    https://www.youtube.com/watch?v=vnET12whCYs
    Que parviendrait t'on, grâce aux moyens de 2018, à rendre du roman ?

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  12. Depuis quelques temps j'ai des envies de relecture de "Chroniques martiennes" mais j'ai peur d'être déçu.

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    1. je l'ai acheté, mais pas encore lu..ça viendra ;-) il est sur le devant d'une de mes étagères :-D

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    2. Bienheureuse, toi qui n'a pas encore lu cette petite merveille d'intelligence et de de poésie..! :-)

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    3. pourquoi tu as peur d'être déçu alors?

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    4. Je l'ai lu adolescent à une époque de découverte de la SF, tout alors m'enchantait d'un genre qui m'était tout neuf. Depuis de l'eau sous les ponts, des exigences qui ont changées, un seuil d'appréciation minimale qui a grimpé; la déception peut venir de ne plus y trouver les mêmes enchantements. Mais je ne me fais guère de souci concernant ce recueil: les critiques lus de ci de là par de nouvelles générations lui sont toujours aussi favorables.

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