mercredi 22 février 2017

Les larmes de la liberté, de Kathleen Grissom




La Suite ! La Suite ! La Suite !

Ne dit-on pas : «  jamais deux sans trois » ?

Bon, déjà il faut signaler que «  Les larmes de la liberté » est un tome 2, après «  La colline aux esclaves », que je n’ai pas lu !

Je ne savais pas qu’il s’agissait d’une suite, et cela n’a finalement eu aucune incidence. Les deux histoires se déroulent à plusieurs années d’intervalle, et les personnages principaux ne sont plus les mêmes. De plus, l’auteure a distillé des rappels de faits et de liens tout au long du récit, ce qui fait que la saga dans son ensemble est parfaitement rendue.

Les deux tomes peuvent donc se lire indépendamment sans problème.

Les larmes de la liberté a été pour moi une lecture fort intéressante, prenante, instructive et disons-le carrément : passionnante !

Je ne connaissais pas Kathleen Grissom avant, et je dois dire que j’apprécie beaucoup son style direct, simple, sans chichis ni fioritures. Pas de blabla inutile ni de formules alambiquées, puisque dès les premiers mots je me suis retrouvée projetée au cœur de l’histoire, aux côtés de personnages attachants, emportée dans un tourbillon d’aventures.

Ici il est question d’amitié, d’amour, de secrets, de danger, de périple et de retrouvailles.
Mais attention, on n’y trouve pas de niaiseries roses bonbon puisque l’histoire se déroule autour de 1830, dans une Amérique moitié esclavagiste, où même la moitié non esclavagiste est encore très protocolaire et où les gens de couleur ont beaucoup de chemin à faire avant d’être considérés comme des êtres humains à part entière.

C’est une belle saga, cruelle et difficile, mais aussi pleine d’espoir…

L’humanité a vu son histoire jalonnée de douleurs et d’injustices (et ça continue), mais heureusement qu’il y a quelques âmes charitables, peu nombreuses, mais qui représentent de petites lanternes pour ceux qui cherchent la liberté. Ces gens d’exception sont mal vus, souvent en danger, mais ce sont eux qui font évoluer les sociétés vers plus de douceur.
Ce roman est finalement un hommage à cette chaîne humaine d’entraide.

Bonne lecture.





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