Il y a quelques temps, j’ai lu un article sur un champignon
redoutable qui parasite certains insectes, notamment des fourmis, dans les
forêts tropicales. Ce champignon répond au doux nom d’Ophiocordyceps
unilateralis.
Pourquoi redoutable ? Parce qu’il transforme les
fourmis parasitées en véritables zombies. Il prend le contrôle du système
nerveux et de tout le corps de l’insecte, l’oblige à grimper tout en haut des
arbres afin de se fixer sur une feuille, en attendant que la mort l’emporte. Au
bout de quelques temps, un pédoncule explose la tête du zombie et dissémine des
spores grâce au vent.
Mais quelle horreur, me suis-je dis ! Si un truc comme
ça décide de parasiter les êtres humains, le Coronavirus aura été un enfant de cœur
à côté !
Mike Carey l’a imaginé. Il en a fait un roman de
science-fiction post-apocalyptique que j’ai trouvé passionnant et dont j’ai eu
beaucoup de mal à lâcher l’histoire, tant elle m’a captivée.
Le récit commence de manière étrange :
Une petite fille d’une dizaine d’années, Mélanie, vit chaque
jour le même rituel :
Elle est enfermée seule dans une cellule, ainsi que d’autres
enfants, et doit chaque jour être conduite dans une salle de classe.
Les locaux sont dans ce qui ressemble à une base
souterraine, et le transit qui consiste à déplacer les enfants de leur cellule
à la salle de classe est très étroitement encadré par des militaires armés, car
les enfants doivent être auparavant sanglés sur des fauteuils roulants. Ils n’ont
pas le droit de se déplacer librement…
Pour le reste, je ne dirai rien, il faut lire le roman !
Pour ma part, je l’ai lu en format numérique, et j’ai appris
en le terminant qu’il avait été adapté au cinéma. A voir à l’occasion.
Excellente lecture ;-)