Des griffes pour lire en braille ? Non, matou n'est pas si bête. Il fait coussinets de velours pour protéger sa si précieuse proie et lire sans conséquences fâcheuses..!
Cette image me fait penser à "Demain les chiens" de Clifford D. Simak. Cà devient bien entendu au vu de l'image de ce félin érudit, "Demain les chats":
"Le soir à la veillée les chats se racontent des histoires d'homme"
Extrait du résumé: " Le chat qui réside à la bibliothèque d'Edimbourg n'est pas comme les autres : c'est un grand penseur. Vous en trouverez la preuve dans son regard vif et rusé, dans ses moustaches courbées avec dédain et dans son profond intérêt pour les livres. Ceci est le récit de ses aventures...."
Cheyenne, si Alvin s’esquive, sourire en coin, c’est qu’il sait que, comme un certain nombre d’amateurs de SF, je goûte peu l’auteur Werber.
Nous lui reprochons entre autres de : reprendre des idées déjà exploitées par d’autres avec plus de talent ; de ne pas soigner son style sous prétexte que ça gênerait ses lecteurs ; de faire passer quelques énormités scientifiques/historiques sous couvert d’un savoir de façade.
moi je lis du Werber de temps en temps.. d'ailleurs j'ai acheté le dernier ( la boite de pandore).. certains m'ont ennuyée, d'autres non.. en général je passe un bon moment de lecture, même si j'oublie très vite de quoi ça parlait :-D c'est distrayant on va dire...
Cheyenne : « je lis du Werber de temps en temps... (...) c'est distrayant on va dire... »
J’en ai lu un ou deux : c’est d’une lecture fluide et ça brasse des idées intéressantes ; mais pour toutes les raisons que j’évoquais, j’évite désormais.
Alvin : "Ne pas réveiller le chat qui dort, il vous demandera à bouffer"
Ah, ah ! Tout à fait ! ^^
------
Allez, je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous un conte de Jacques Sternberg intitulée « Les chats » :
« On s’était si souvent demandé, et depuis longtemps, à quoi les chats pouvaient bien penser.
Tapis au plus profond de leur solitude, enroulés autour de leur chaleur, comme rejeté dans une autre dimension, distants, méprisants, ils avaient l’air de penser, certes.
Mais à quoi ?
Les hommes ne l’apprirent qu’assez tard. Au XXIe siècle seulement.
Au début de ce siècle, en effet, on constata avec étonnement que plus aucun chat ne miaulait. Les chats s’étaient tus. On n’en fit pas un drame. En fin de compte, les chats n’avaient jamais été tellement bavards : sans doute ne trouvaient-ils vraiment plus rien à dire à présent.
Puis, plus tard, on releva un autre fait.
Plus singulier celui-là, beaucoup plus singulier : les chats ne mouraient plus.
Quelques-uns mouraient évidemment par accident, écrasés par un véhicule, le plus souvent ; ou emportés en bas âge par quelque maladie particulièrement pernicieuse. Mais les autres évitaient la mort, lui échappaient, comme si cette fatale échéance n’avait plus existé pour eux.
Cette énigme, personne ne la perça jamais.
Leur secret était simple, pourtant. Les chats, depuis qu’ils vivaient sur terre, n’étaient jamais sortis de leur indolence native pour accomplir, comme les hommes, mille petits tours savants. Ils avaient toujours laissé les hommes s’occuper de leur sort, leur procurer la nourriture, le confort et la chaleur artificielle. Eux, libérés de tout, avaient toujours vécu dans une sorte d’hibernation idéale, bien dosée, parfaitement mise au point, ne songeant qu’à mieux se concentrer, douillettement lovés dans leur bien-être.
Les chats avaient eu beaucoup de temps pour penser. Ils avaient beaucoup pensé. Mais alors que les hommes pensaient à tort et à travers, au superflu de préférence, les chats, eux, n’avaient pensé qu’à l’essentiel, sans cesse, sans se laisser distraire. Ils n’avaient médité, inlassablement, au cours des siècles, qu’un seul problème.
Ce que ne dit pas l'image c'est que le même chat a essayé par la suite de lire un 33 tours vinyle toutes griffes sorties, pattes posées doucement sur la surface de la galette noir et que çà a donné une belle cacaphonie dans les haut-parleurs. >>>>>> [Poussez- pas, je sors]
T'as aussi la version paon qui du bout du bec cherche le sillon du vinyle: c'est de la quadriphonie en polycouleurs. Avec le paonphone vous entendrez le son de l'arc en ciel.
Des griffes pour lire en braille ? Non, matou n'est pas si bête. Il fait coussinets de velours pour protéger sa si précieuse proie et lire sans conséquences fâcheuses..!
RépondreSupprimerElle est bien trouvée celle-là! :-D
SupprimerOn ne le sait pas assez mais un chat aveugle lit en braille de la pointe des moustaches..!
RépondreSupprimerCette image me fait penser à "Demain les chiens" de Clifford D. Simak.
RépondreSupprimerCà devient bien entendu au vu de l'image de ce félin érudit, "Demain les chats":
"Le soir à la veillée les chats se racontent des histoires d'homme"
https://www.facebook.com/pages/category/Bookstore/Au-chat-qui-lit-1903321366581828/
RépondreSupprimerhttps://montenlair.files.wordpress.com/2014/04/flyerchatquilit-e1397049442937.jpg
RépondreSupprimerhttps://decitre.di-static.com/img/475x500/alex-howard-bibliocat/9782811235550FS.gif
RépondreSupprimerExtrait du résumé: " Le chat qui réside à la bibliothèque d'Edimbourg n'est pas comme les autres : c'est un grand penseur. Vous en trouverez la preuve dans son regard vif et rusé, dans ses moustaches courbées avec dédain et dans son profond intérêt pour les livres. Ceci est le récit de ses aventures...."
tu l'as lu?
SupprimerNon..! Je suis tombé dessus sur le net, par hasard..!
SupprimerAlvin Morganex : « sa si précieuse proie »
RépondreSupprimerQuel peut donc en être le titre ?
... « Le berceau du chat » (de Kurt Vonnegut) ? Mais tu débordes, matou !
... un manuel conspirationniste pour « L’avènement des chats quantiques » (de Frederik Pohl) ?
"Demain les chats" de Werber ?
Supprimer>>>>>> [je sors]..! Poussez pas..!
je l'ai lu " Demain les chats".. je ne me souviens plus trop de l'histoire..
Supprimerj'avais noté 3 étoiles sur Babélio..
https://www.youtube.com/watch?v=VqwPLMN-XHY
SupprimerCheyenne, si Alvin s’esquive, sourire en coin, c’est qu’il sait que, comme un certain nombre d’amateurs de SF, je goûte peu l’auteur Werber.
SupprimerNous lui reprochons entre autres de : reprendre des idées déjà exploitées par d’autres avec plus de talent ; de ne pas soigner son style sous prétexte que ça gênerait ses lecteurs ; de faire passer quelques énormités scientifiques/historiques sous couvert d’un savoir de façade.
moi je lis du Werber de temps en temps.. d'ailleurs j'ai acheté le dernier ( la boite de pandore)..
Supprimercertains m'ont ennuyée, d'autres non.. en général je passe un bon moment de lecture, même si j'oublie très vite de quoi ça parlait :-D c'est distrayant on va dire...
En littérature générale il est soit Botté, soit Garfield, soit Cheshire (Alice au Pays des Merveilles).
RépondreSupprimerEt Colette, on oublierait Colette.
"Ne pas réveiller le chat qui dort, il vous demandera à bouffer"
RépondreSupprimerCheyenne : « je lis du Werber de temps en temps... (...) c'est distrayant on va dire... »
RépondreSupprimerJ’en ai lu un ou deux : c’est d’une lecture fluide et ça brasse des idées intéressantes ; mais pour toutes les raisons que j’évoquais, j’évite désormais.
Alvin : "Ne pas réveiller le chat qui dort, il vous demandera à bouffer"
Ah, ah ! Tout à fait ! ^^
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Allez, je ne résiste pas au plaisir de partager avec vous un conte de Jacques Sternberg intitulée « Les chats » :
« On s’était si souvent demandé, et depuis longtemps, à quoi les chats pouvaient bien penser.
Tapis au plus profond de leur solitude, enroulés autour de leur chaleur, comme rejeté dans une autre dimension, distants, méprisants, ils avaient l’air de penser, certes.
Mais à quoi ?
Les hommes ne l’apprirent qu’assez tard. Au XXIe siècle seulement.
Au début de ce siècle, en effet, on constata avec étonnement que plus aucun chat ne miaulait. Les chats s’étaient tus. On n’en fit pas un drame. En fin de compte, les chats n’avaient jamais été tellement bavards : sans doute ne trouvaient-ils vraiment plus rien à dire à présent.
Puis, plus tard, on releva un autre fait.
Plus singulier celui-là, beaucoup plus singulier : les chats ne mouraient plus.
Quelques-uns mouraient évidemment par accident, écrasés par un véhicule, le plus souvent ; ou emportés en bas âge par quelque maladie particulièrement pernicieuse. Mais les autres évitaient la mort, lui échappaient, comme si cette fatale échéance n’avait plus existé pour eux.
Cette énigme, personne ne la perça jamais.
Leur secret était simple, pourtant. Les chats, depuis qu’ils vivaient sur terre, n’étaient jamais sortis de leur indolence native pour accomplir, comme les hommes, mille petits tours savants. Ils avaient toujours laissé les hommes s’occuper de leur sort, leur procurer la nourriture, le confort et la chaleur artificielle. Eux, libérés de tout, avaient toujours vécu dans une sorte d’hibernation idéale, bien dosée, parfaitement mise au point, ne songeant qu’à mieux se concentrer, douillettement lovés dans leur bien-être.
Les chats avaient eu beaucoup de temps pour penser. Ils avaient beaucoup pensé. Mais alors que les hommes pensaient à tort et à travers, au superflu de préférence, les chats, eux, n’avaient pensé qu’à l’essentiel, sans cesse, sans se laisser distraire. Ils n’avaient médité, inlassablement, au cours des siècles, qu’un seul problème.
Et, à force d’y penser, ils l’avaient résolu. »
très joli conte!
Supprimerles chats avaient alors résolu le mystère de l'immortalité?
Sacré Sternberg.
RépondreSupprimerJ'ai toujours pensé qu'il était un chat lui-même.
Cheyenne, dans le cadre des short-stories, en voici une.
je ne connais pas ce Monsieur, mais si c'est un chat lui-même , ça m'intéresse!
Supprimerc'est quoi son nom complet, que je cherche sur Babélio?
SupprimerJacques Sternberg. Un belge. Il s'était fait spécialiste des ultra-courtes ("contes glacés" par exemple). Toujours glaçant, rarement optimiste.
SupprimerEt puis il y a Le Chat de Geluck. On y trouve souvent de belles perles:
RépondreSupprimer"Dans le passé, il y avait plus de futur que maintenant."
https://giphy.com/gifs/cat-book-reading-LkjlH3rVETgsg/fullscreen
RépondreSupprimerha ha , j'imagine bien l'odeur piquante de ses coussinets :-D
SupprimerCe que ne dit pas l'image c'est que le même chat a essayé par la suite de lire un 33 tours vinyle toutes griffes sorties, pattes posées doucement sur la surface de la galette noir et que çà a donné une belle cacaphonie dans les haut-parleurs. >>>>>> [Poussez- pas, je sors]
SupprimerUn chat aveugle n'a pas intérêt à lire en braille un thriller: il ne connaitra jamais la fin..!
Supprimercomme là?:
Supprimerhttps://www.koreus.com/video/chat-dj.html
Le son lui sortait par les deux oreilles, c'est l'effet stéréo animal..!
SupprimerC'est quand même malheureux de bousiller un disque vinyl de Bob Marley peut-être original. En tous les cas c'est un Island
SupprimerLe lendemain le vidéaste a essayé avec un morse
Supprimerhttps://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/35/7_Walross_1999.jpg
malheur!!! :-D :-D :-D tu y vas fort qd même!!
Supprimeret pq pas un tigre à dents de sabre???
Supprimeret pq pas un tigre à dents de sabre???
Supprimer>>>> Y'a aussi le colibri. Cà donne un colibriphone..!
T'as aussi la version paon qui du bout du bec cherche le sillon du vinyle: c'est de la quadriphonie en polycouleurs.
SupprimerAvec le paonphone vous entendrez le son de l'arc en ciel.
T'as la version draculaphone.
SupprimerC'est au choix:
-deux canines bien aiguisées qui font saphirs
ou
_un pieu enfoncé dans le vinyle
un pieux genre comme celui d'Alien ... boum boum boum...
SupprimerJ'adore le sous-titre d'Alien, le huitième passager"
Supprimer"Personne dans l'espace ne vous entend crier"
J'entrevois un gramophone dans le vide de l'espace: quoi de plus inutile au final..?