Qu’arriverait-il s’il n’y avait plus une goutte de
pétrole en circulation ?
Voilà l’objet de ce roman d’anticipation. Une question
que nombre d’entre nous s’est déjà posé sans aucun doute.
L’intérêt de cette histoire est de nous faire prendre
conscience de la fragilité de nos sociétés si civilisées. Notre complète
dépendance des énergies nous rendrait extrêmement vulnérables en cas d’effondrement
des systèmes d’approvisionnement mis en place. Les répercussions sur tous les
autres domaines généreraient un chaos indescriptible.
Le fait est que nous serions bien incapables de survivre
dans un environnement naturel ! Nous n’avons pour la plupart ni les
connaissances ni les compétences pratiques pour nous débrouiller sans toutes
nos commodités.
Et que dire des comportements humains en de pareilles
situations ? En cas de stress, de peur et de faim, bon nombre se
révélerait avoir un côté sociopathe bien éloigné du masque lisse et prévenant en
vigueur quand tout va bien. Les codes de la société maintiennent un semblant d’ordre
et de sécurité, mais le vernis est bien mince et se craquèle à la moindre
secousse…
En ce qui concerne la qualité littéraire du roman, je
trouve qu’il n’est pas de très haut vol. Les dialogues sont souvent convenus et
stéréotypés. En fait, en le lisant, je me voyais bien regardant un téléfilm de
catastrophe sur TF1 le samedi après-midi !
Ceci dit, le thème et la dynamique de la narration a fait
que je n’ai pas lâché ce livre jusqu’à la dernière page, et j’aurais même bien
aimé que l’auteur développe l’histoire dans un deuxième tome.
La fin laisse un goût d’inachevé assez frustrant…
Oui, nous sommes bien dépendants de nos technologies...
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