Après « Seul le silence » ceci est mon
deuxième rendez-vous avec l’auteur britannique.
Le roman est encore tout chaud de toutes ces heures
passées entre mes mains, et une question me taraude : Pourquoi n’a-t-il
pas été publié plus tôt en France ?!
R.J Ellory est un auteur à émotions. C’est ce qui caractérise « Seul le silence » et
c’est aussi ce qui marque celui-ci, mais peut-être avec encore plus de
profondeur, sans doute à cause de la situation du personnage principal, Daniel
Ford, un condamné à mort américain.
Tout au long du récit, je me suis sentie en totale
empathie avec cet homme. J’étais à ses côtés, dans une Amérique bousculée, indécise et malmenée
par des décennies de troubles politiques et sociaux.
Plus que tout, je m’interroge sur la légitimité de la
peine capitale…. Coupables ou pas, comment des hommes peuvent-ils juger et
condamner à mort d’autres hommes ? N’est-ce pas au final un meurtre légal ?
Le meurtre peut-il être légal ?
Ce roman de plus de 500 pages a été une très belle
découverte pour moi et je remercie les éditons SONATINE de l’avoir publié.
Et vous, êtes-vous prêts à suivre la danse du papillon de
nuit ?
La 4ième de couverture :
Après l’assassinat de John Kennedy, tout a changé aux États-Unis. La
société est devenue plus violente, la musique plus forte, les drogues
plus puissantes que jamais. L’Amérique a compris qu’il n’y avait plus un
chef, un leader du pouvoir exécutif, mais une puissance invisible. Et
si celle-ci pouvait éliminer leur président en plein jour, c’est qu’elle
avait tous les pouvoirs.
C’est dans cette Amérique en crise que Daniel Ford a grandi. Et c’est là, en Caroline du Sud, qu’il a été accusé d’avoir tué Nathan Vernet, son meilleur ami.
Nous sommes maintenant en 1982 et Daniel est dans le couloir de la mort. Quelques heures avant son exécution, un prêtre vient recueillir ses dernières confessions. Bien vite, il apparaît que les choses sont loin d’être aussi simples qu’elles en ont l’air. Et que la politique et l’histoire des sixties ne sont pas qu’une simple toile de fond dans la vie de Daniel, peut-être lui aussi victime de la folie de son temps.
Publié en 2003 outre-Manche, Papillon de nuit est le premier roman de R.J. Ellory. Récit d’un meurtre, d’une passion, d’une folie, il nous offre une histoire aussi agitée que les années soixante.
C’est dans cette Amérique en crise que Daniel Ford a grandi. Et c’est là, en Caroline du Sud, qu’il a été accusé d’avoir tué Nathan Vernet, son meilleur ami.
Nous sommes maintenant en 1982 et Daniel est dans le couloir de la mort. Quelques heures avant son exécution, un prêtre vient recueillir ses dernières confessions. Bien vite, il apparaît que les choses sont loin d’être aussi simples qu’elles en ont l’air. Et que la politique et l’histoire des sixties ne sont pas qu’une simple toile de fond dans la vie de Daniel, peut-être lui aussi victime de la folie de son temps.
Publié en 2003 outre-Manche, Papillon de nuit est le premier roman de R.J. Ellory. Récit d’un meurtre, d’une passion, d’une folie, il nous offre une histoire aussi agitée que les années soixante.
Oh que oui c'est un livre magnifique et touchant !
RépondreSupprimerContent de voir que tu es du même avis ;-)
Oui! Et je me dis que si ses autres romans ont la même profondeur émotionnelle, je ne vais pas tarder à me les procurer! :-D
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimer"Seul le silence" est un formidable roman. Je l'ai lu il y a déjà plusieurs années et m'en souviens encore. C'est d'ailleurs un des très rares romans policiers (romans noirs) dont je me rappelle si bien la fin. J'ai lu d'autres Ellory depuis et cet auteur me plait toujours beaucoup. Un de mes favoris, sans doute.
Bonjour Sandrine et merci pour votre petite visite ;-)
SupprimerDécidément j'entends dire beaucoup de bien de cet auteur et je suis persuadée que c'est mérité!
Il fait partie des auteurs qui marquent...
La chronique rend tentante la lecture. Je n'ai fais qu'un voyage avec Ellory. Mais pas en compagnie d'un papillon de nuit (çà viendra). C'était avec "vendetta". Sur un sujet qui ne s'y prête pas, l'auteur réussit l'exploit de l'empathie. Ellory semble habile en ce domaine.
RépondreSupprimerJe l'ai vu, hier en occaz, dans sa version grand format, me filer entre les doigts, entre les mains d'un autre client enchanté du prix affiché. Grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr..!
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