Le procès, La colonie pénitentiaire, La métamorphose
Grâce à l’immersion dans ces quelques œuvres de l’auteur
tchèque, j’ai clairement compris la signification de l’expression : «
une situation kafkaïenne ».
« La colonie pénitentiaire » et « La métamorphose »
sont des nouvelles. « Le procès » est quant à lui un roman court mais tous ont en commun un
style bien particulier, dominé par une absurdité qui me rappelle les œuvres de
l’auteur japonais Haruki Murakami. (Je me demande d’ailleurs si Murakami ne
pousse pas encore plus dans l’absurde).
Kafka aborde des sujets de société et les met en scène de
manière exagérée. Le tout semble illogique et complètement décalé par rapport
aux normes et aux standards de nos schémas
mentaux.
L’écriture est travaillée mais la lecture est tout à fait
abordable malgré quelques longueurs, notamment dans « Le procès », où
l’auteur s’appesantit un peu trop à mon goût dans ses explications sans queue
ni tête.
Dans ces œuvres il y a de l’humour et de la légèreté, car
beaucoup de situations prêtent à sourire, mais au final je dirais quand-même que ces histoires sont tragiques, tout en étant racontées de
manière amusante… pour rester dans l’absurdité jusqu’au bout.
J’ai été contente de découvrir l’univers de Franz Kafka et
je compte bien prolonger ma lecture avec « Le château ». A suivre…
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