lundi 4 avril 2016

Franz Kafka



Le procès, La colonie pénitentiaire, La métamorphose



Grâce à l’immersion dans ces quelques œuvres de l’auteur tchèque, j’ai clairement compris la signification de l’expression : «  une situation kafkaïenne ».

« La colonie pénitentiaire » et « La métamorphose » sont des nouvelles. « Le procès » est quant à lui  un roman court mais tous ont en commun un style bien particulier, dominé par une absurdité qui me rappelle les œuvres de l’auteur japonais Haruki Murakami. (Je me demande d’ailleurs si Murakami ne pousse pas encore plus dans l’absurde).

Kafka aborde des sujets de société et les met en scène de manière exagérée. Le tout semble illogique et complètement décalé par rapport aux normes et aux standards de nos schémas
mentaux.

L’écriture est travaillée mais la lecture est tout à fait abordable malgré quelques longueurs, notamment dans « Le procès », où l’auteur s’appesantit un peu trop à mon goût dans ses explications sans queue ni tête.  

Dans ces œuvres il y a de l’humour et de la légèreté, car beaucoup de situations prêtent à sourire, mais au final je dirais quand-même que ces histoires sont tragiques, tout en étant racontées de manière amusante… pour rester dans l’absurdité jusqu’au bout.

J’ai été contente de découvrir l’univers de Franz Kafka et je compte bien prolonger ma lecture avec «  Le château ». A suivre…


 

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