Je ne pense pas avoir déjà lu de thriller médiéval avant
celui-ci.
Je me retrouve aujourd’hui (merci mam’s) avec une jolie pile
de 4 romans d’Ariana Franklin. Une série de thrillers médiévaux donc, avec
comme fil conducteur Adélia, médecin des morts.
Les quatre livres sont de couleurs différentes, mais avec en
commun des roses… pourquoi ? Hé bien je ne sais pas, mais ça me plait
beaucoup !
Bref, revenons à nos moutons : « La confidente des
morts » se passe en 1171, à Cambridge, sous le règne d’Henri II d’
Angleterre.
J’aime beaucoup cette période de l’histoire, que les récits
se passent en France ou en Angleterre. C’est à chaque fois un vrai délice de me
plonger en ces temps reculés, pourtant difficiles.
Ici, le début du chemin est jonché de cadavres d’enfants… ça
commence bien, me suis-je dis.
Des enfants du pays, torturés de la pire des manières. Et des
juifs, accusés et contraints de se réfugier dans le château du shérif local.
Et puis entre en scène cette Adélia, venue de Salerne (Italie)
en compagnie de Mansur, son protecteur sarrasin et eunuque, ainsi que de Simon,
enquêteur juif à l’esprit aiguisé.
Notre petite troupe à l’allure exotique arrive dans ce coin
d’Angleterre comme des cheveux sur la soupe, envoyée par le Roi de Sicile, afin
de trouver l’assassin de ces malheureux enfants.
Pourquoi eux ? Pourquoi le Roi de Sicile se préoccupe-t-il
des affaires du royaume d’Angleterre ?
L’auteure dresse un tableau vivant, avec des personnages auxquels
on s’attache, des détails de la vie quotidienne, des références historiques,
des personnalités mouvantes, travaillées, qui se révèlent ou changent au fil du
récit.
Mon avidité de lecture n’a cessé de croître à mesure que l’enquête
avançait. Un univers addictif qui me donne envie de me replonger très vite dans
le sillage d’Adélia.
Un coup d’œil aux 4ième de couverture me
renseigne que les autres enquêtes de notre confidente des morts s’annoncent
tout aussi palpitantes !
Lisez bonnes gens, mais lisez bon sang !!
Les polars et thrillers ayant pour background le moyen-age apportent, il me semble, toujours aux récits des tonalités particulièrement typées; le lecteur y semble toujours sensible, presque attaché. Les auteurs puisent au sein d'une époque sombre qui cherche peu à peu, difficilement à émerger de quelques siècles obscurs et cruels. Belle chronique, par ailleurs.
RépondreSupprimertjs intéressant de se plonger dans les us et coutumes d'une époque...et la personnalité d'Adélia m'a bq plu aussi, elle change au fil du temps, au contact des habitants de Cambridge :-)
Supprimer1171, c'est le Moyen-Age Central (honte à moi si je me trompe). Il commence à y avoir des éclaircies Renaissance dans le paysage culturel...?
RépondreSupprimerà la suite de cette enquête, il est dit que Henri II a instauré la commun law dans le pays ..pour sortir peu à peu de la dominance religieuse et/ou les superstitions.. il a mis en place un système juridique, ce qui constitue une grande avancée en ces temps obscurs..
SupprimerUne époque sans doute charnière en Angleterre..? De quoi en user sereinement pour constituer un récit policier entre deux manières de penser et de vivre..?
RépondreSupprimerSalerne, était en ce sens bien plus avancé puisqu'il y avait une école de médecine, et où les femmes étaient acceptées! médecine des vivants ou médecine des morts.. et d'ailleurs il est fait référence à une ferme, si je me souviens bien, où des cadavres de porcs sont entreposés, dans différentes conditions, afin d'observer les stades de décomposition et déterminer scientifiquement la date de la mort.. etc ça ne te rappelle pas quelque chose, de nos jours?
SupprimerNon..?
Supprimerla ferme des corps, aux states! ( les fermes)
Supprimeren ce qui concerne Salerne, je ne sais pas si ça a existé, mais je suppose que oui... l'auteure d'appuie sur des faits historiques.
Supprimer« à la suite de cette enquête, il est dit que Henri II a instauré la commun law dans le pays ... pour sortir peu à peu de la dominance religieuse et/ou les superstitions.. il a mis en place un système juridique, ce qui constitue une grande avancée en ces temps obscurs... (...) Salerne, était en ce sens bien plus avancé puisqu'il y avait une école de médecine, et où les femmes étaient acceptées! »
RépondreSupprimerJ’aime bien ces histoires qui combattent un peu le cliché du Moyen-Âge vu comme un bloc d’obscurantisme.
« la ferme des corps, aux states! (les fermes) »
N’est-ce pas Patricia Cornwell qui y avait souvent recours dans ces romans (je n’en pas lu beaucoup...) ?
ça doit être ça oui... j'ai lu 1 ou 2 Cornwell il y a très longtemps, donc je ne m'en souviens pas, mais c'est ma mère qui m'a parlé une fois de ces fermes, et elle en a lu bq des Cornwell!
SupprimerLà, je découvre. J'ignorais l'existence de telles fermes. Ce truc, c'est une source immense dans laquelle l'imaginaire de tous poils peut s'abreuver, non..? Policier, thriller, SF, fantastique, horreur..etc..!
SupprimerDis-moi Jim, tu n'aurais pas un compte sur Babélio, par hasard?
SupprimerJ’avais bien ouvert un compte Babélio, qui existe peut-être toujours s’il n’y a pas de suppression automatique après une inactivité prolongée.
RépondreSupprimerEn fait, je profitais juste de l’interface à des fins d’inventaire...
Mais comme ne jouais pas le jeu de la communauté, j’ai préféré arrêter.
Ok :-)
SupprimerJim, elle sait que j'ai tenu une boulangerie au fond de mes poches d'écolier.
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