L’idée d’un thriller fantastique m’a semblé intéressante,
et la 4ième de couverture a titillé ma curiosité. Une histoire de
bête étrange, au fin fond de l’Alaska, une ancienne base militaire colonisée
par une bande de scientifiques puis par une équipe de télévision ?
Un
parfum de dépaysement couplé à une bonne dose de prévisible qui n’a toutefois
pas freiné ma motivation.
Après une dizaines de jours de lecture, me voilà ravie !
Ce n’est pas le thriller du siècle, mais il m’a tenue en
haleine avec une bonne dose de tension, de suspens, de fausses pistes et aucun
temps mort. D’ailleurs, l’entrée en matière survient très vite, dès les
premières pages.
Pour expliquer l’existence de cette mystérieuse bête ainsi
que les événements qui se produisent au cours du récit, différentes théories
vont venir s’entrechoquer… scientifique ou surnaturelle ? Cette terre du
bout du monde, territoire des esprits renferme-t-elle un secret ?
L’auteur ne s’attarde pas sur le côté psychologique, ne
façonne pas vraiment de personnalité travaillée aux différents protagonistes. C’est
le genre de thriller qui carbure à l’action, aux faits.
J’ai été happée par l’histoire, impatiente d’en tourner les
pages, de connaitre le fin mot de l’histoire, donc je considère que ce thriller
a parfaitement rempli sa mission.
Bonne lecture !
Malgré la défiance des Inuits qui craignent depuis toujours les esprits de la montagne et en dépit des réserves de Marshall, les sponsors de l'expédition décident de sortir la bête de sa sépulture devant les caméras de télévision. Mais la créature a disparu...
Le pitch du roman me fait penser à "Terreur" de D.Simmons et à "The thing" de J. Carpenter. Étonnant comme le froid et sans doute la nuit, un petit groupe d'hommes(souvent des scientifiques) isolés dans des conditions climatiques peu propices , se prêtent à jouer de nos peurs et à activer et entretenir un suspens. Le fantastique et le thriller se rejoignent.
RépondreSupprimerTerreur c'est quand-même d'un autre niveau..là ça reste assez superficiel, c'est le genre de scénario qui s'adapte bien en film..
Supprimer"Terreur" semble avoir été adapté en série TV. Je suis curieux du rendu.
SupprimerUn petit air de "La nuit des temps" aussi..?
RépondreSupprimerpour l'environnement polaire, c'est tout.. encore que La nuit des temps ça se passe en antarctique, alors que là c'est en arctique!
SupprimerC'est marrant: quand j'étais ado, j'avais lu un roman d'Alistair McLean (l'auteur des Canons de Navaronne) intitulé "Zebra Station Polaire" qui mettait en scène de l'espionnage musclé et dynamique au sein d'une communauté scientifique polaire des années 60's. Les descriptions de ce milieu humain particulier et des décors glacés associés me sont restées en mémoire; et depuis, à chaque qu'une lecture me fait voyager dans des circonstances similaires j'ai tendance à y associer les images entrevues dans Zebra.
SupprimerJe ne connais pas l'auteur, il semble avoir un certain succès.
RépondreSupprimerconnaissais pas non plus.. mais maintenant ça me dirait bien de lire ses œuvres en solo ou en duo avec l'autre auteur ( Douglas Preston)
Supprimer"La chambre des curiosités", des deux, semble avoir plu en laissant cohabiter deux enquêtes à 130 ans de distance l'une de l'autre. Faut voir. Cà me dit bien. A suivre. D'autant que le roman, via Babelio, semble avoir beaucoup de lecteurs satisfaits.
Supprimerah oui, tjs dans le registre Thriller-fantastique.. à voir comme tu dis :-)
SupprimerAvec, semble t'il, un enquêteur dont l'esprit est capable de voyager dans le temps: curieux détail et tentante l'expérience de lecture est.
SupprimerLe thème de "la bête d'Alaska" me fait me souvenir du pitch d'un très vieux roman qui appartient désormais à la préhistoire de la Science-Fiction.
RépondreSupprimerSon titre: "L'iceberg qui venait du froid". C'est un récit d'Anticipation et d'Aventures Extraordinaires signé Théodule Hector Théophraste de Bongusiery (1852-1901), paru aux Ed. Solaris de Veau Marengo. Du coeur d'un énorme iceberg se détachant de la Grande Banquise Arctique, un écho sonore énigmatique, inlassablement répété, intrigue les scientifiques*. Ils ne connaitront sa raison d'être qu'à la hauteur de l'équateur terrestre quand l'iceberg, peu à peu peau de chagrin, se retrouvera dans le verre à whisky d'un marin en goguette à Rio de Janeiro.
Je spoile maintenant l'épilogue du roman sans regret: le titre est introuvable, même sur le Net, à croire qu'il n'a même existé que dans mon imagination.
L'iceberg fond peu à peu, dérive lentement, devient au final simple glaçon surnageant dans un verre à whisky rempli de son alcool ambré. Le marin à Rio, accoudé au bar, découvre au fond de son verre un minuscule lilliputien, enfin libéré des glaces, dans un état d'ébriété prononcé (tu m'étonnes..!). Il chante à tue-tête, les pieds dans l'alcool restant au fond du verre. Le marin tend l'oreille et entend: "Il est des nôtres, il a bu son verre comme les autres". This is the end.
>>> Poussez-pas, je sors
* A noter que le groupe Police s'inspirera du thème pour composer les paroles de son hit "Message in an iceberg"
ah ah, dommage qu'il soit introuvable ce roman! et j'aurais bien aimé qu'il y ait une suite! peut-être que le lilliputien aurait réussi à rejoindre la mer sur un éclat de glace et aurait migré au pôle sud, pour se refondre dans un autre iceberg .. jusqu'à la nuit des temps ;-)
Supprimerjusqu'à la nuit des temps, oui, tout à fait..! :-)
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