mercredi 6 février 2019

Hermès 2076, Eléa Martinez




Derrière ce titre énigmatique qui évoque un futur à l’échelle d’une génération, se cache un récit de science-fiction qui m’a ravie par sa richesse.

L’auteure nous plonge au cœur de ce futur lugubre qui nous attend si nous ne faisons rien pour changer le cours de l’évolution. Une dystopie aux descriptions détaillées, un travail de documentation qui prend en compte notre situation actuelle, notamment toutes ces avancées technologiques qui paraissent pour certains tellement séduisantes, mais qui risquent fort d’avoir à plus ou moins long terme un revers beaucoup moins reluisant. L’auteure extrapole alors le glissement plus que probable qui attend nos sociétés, notre environnement, et à terme toute la planète. La folie humaine n’a pas de limites.

Toute cette noirceur est habilement contrebalancée par le cœur de ce récit : Lydie.

Lydie, femme singulière, forte, combative, pleine d’amour et éprise de liberté. Elle est issue d’une lignée d’exception et aura un destin incroyable, fantastique.

Entourée de ses proches, elle illumine ce récit, apaise, donne espoir. 

Eléa Martinez déroule son histoire d’une plume sensible, poétique, généreuse. Une vraie chaleur émane de ce roman, un amour immense pour la nature, sa faune et sa flore, la planète Terre, cette merveille qui nous abrite avec toutes ses richesses. 

J’ai trouvé les idées qui sont développées dans ce roman très intéressantes, et la théorie sur l’origine de l’humanité tout à fait plausible. Je me suis aussi sentie en phase avec cet amour qu’à notre héroïne pour la nature et la nécessité de protéger la Vie.

Il y a également un côté fantastique non négligeable dans ce roman. Il y tient une place de choix qui m’a passionnée ! Allez, quelques indices: Une créature mystérieuse, entourée de secrets et aux pouvoirs prodigieux fait son apparition. Elle a un rôle crucial à jouer aux côtés de notre jeune Lydie, et on sent bien que même à la fin de la lecture tout n'est pas élucidé à son sujet.  Mais je n’en dirai pas plus…

C’est une dystopie, donc par définition c’est un tableau sombre que nous avons-là. Malgré cela, tout compte fait, je trouve que  « Hermès 2076 » est un roman lumineux. Cette lecture m’a donné envie de me reconnecter à la nature, de prendre le temps de me balader en forêt, d’écouter l’eau des ruisseaux, le chant des oiseaux, et surtout de connaitre le nom et les vertus des plantes ! Une invitation à l’introspection, la nécessité d’ouvrir les yeux et de se concentrer sur l’essentiel, avant qu’il ne soit trop tard.

Quelques secrets de ce tome-ci restent à élucider et une promesse d’aventures extraordinaires nous attend certainement dans le tome 2, qui sera, je l’espère, disponible avant la fin de l’année.

Pour finir, j’ai noté qu’un mot revenait très souvent dans ce récit. Ce mot est «  magnifique ».

Et je décide d’en faire le mot de la fin :

MAGNIFIQUE.





1 commentaire:

  1. Dystopie et Fantastique. Un mariage rare. Étonnant et intriguant. Cà pousse à en savoir plus.

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