Un(e)secte est un thriller Chattam pur jus. Je l’attendais
avidement et ne fus pas déçue, comme d’habitude.
Le titre et la couverture sont assez explicites pour deviner
qu’il est question d’insectes et d’une secte dans ce récit. C’est le cas et je
n’en dirai pas plus, il faut le lire.
Le roman est un page-turner efficace, addictif. Je ne me
suis pas ennuyée une seule seconde en sa compagnie.
Comme à son habitude, l’auteur va extirper la noirceur et le
Mal qui ronge notre humanité, et met tout cela en scène en exploitant un
scénario que j’ai trouvé un peu loufoque, je l’avoue.
Un(e)secte serait-il un thriller qui flirte avec la
science-fiction, voire avec le fantastique? Et bien je l’ai cru tout au long de
ma lecture, jusqu’à terminer le roman et lire les quelques lignes qui figurent
dans les remerciements de Maxime Chattam, en fin d’ouvrage…. Quelle claque !
L’auteur s’est bel et bien appuyé sur des recherches et
révélations véridiques!!
La dangerosité de l’Homme n’a-t-elle pas de limite ?
Bonne lecture.
Je suis très intrigué par le titre et surtout par ce "e" minuscule entre parenthèses entre "UN" et "SECTE" en majuscules. Un rapport avec l'épilogue ?
RépondreSupprimerLA 1 de couv est, comme d'hab, très réussie. Elle me fait penser à "Idées Noires" la BD de Franquin.
https://media.senscritique.com/media/000008337345/source_big/Idees_noires_integrale.png
Mais je suis sûr que c'est moins drôle.
Sinon les bestioles d'ébène, c'est des survivantes d'Halloween ?
avec ce (e), Chattam a fait deux titres en un!
SupprimerTu m'avais poussé à lire "Le Signal". J'avais bien aimé la forme et le fond. "UN(e)SECTE": c'est aussi bien ?
RépondreSupprimerLe Signal c'est pas pareil.. c'est du fantastique et Chattam en a fait un hommage appuyé à King.
SupprimerComme je dis dans ma chronique présente, Un(e)secte c'est un thriller à la Chattam. Toi qui veux découvrir cet auteur, tu peux bien commencer par ce titre, ensuite tu pourras t'attaquer à ses séries en 2 ou 3 tomes ;-) ( plus avec Autre Monde, qui est encore un style différent).
Chattam est un auteur prolifique et polyvalent, qui n'hésite pas à varier d'univers et de style, mais tjs avec ce penchant pour le Mal qui ronge notre humanité...
A chaque nouvelle parution, je ne sais jamais tout à fait à quoi m'attendre, donc je ne m'en lasserai jamais, de cet auteur ♥♥♥
Allez zou, en PAL (rayon "pense-bête"), le Chattam nouveau qui est arrivé (comme le Beaujolais), ses insectes, ses araignées, sa secte probable, sa une de couv qui fout les pétoches. Je dors mal, j'aurai de quoi m'occuper. MDR..!
Supprimerparfait !
SupprimerJe m'autocite: "Je dors mal, j'aurai de quoi m'occuper."
Supprimer>>>>> à regarder sous le lit bien évidemment pour voir ce qui ...
_ Cheyenne : « Chattam est un auteur prolifique et polyvalent, qui n'hésite pas à varier d'univers et de style, mais tjs avec ce penchant pour le Mal qui ronge notre humanité... »
RépondreSupprimerÀ lire certains textes de 4ème de couv’, ç’a l’air parfois très noir...
Je le retenterai certainement un jour (ou une nuit ^^) ; le premier contact (L’âme du mal) avait été plutôt positif.
_ Avin : « (...) me fait penser à "Idées Noires" la BD de Franquin. »
Avec une planche mémorable sur un avenir possible pour les hommes et les insectes :
https://framapiaf.s3.framasoft.org/framapiaf/media_attachments/files/003/308/926/original/485b0b9bb143a212.png
Jim, ce thriller là est bien, mais j'avoue qu'il a fait mieux, et surtout beaucoup plus noir, pour ne pas dire carrément glauque ..
SupprimerAh Franquin..! J love. Faudrait que je m'y remette. Cette propension au noir brouillard dans les dessins est vraiment étonnante, atypique et tranche tant avec celle, jubilatoire, de Gaston Lagafe.
SupprimerJe commence la lecture d’In tenebris.
RépondreSupprimerLe roman prend la suite de L’âme du mal mais peut visiblement très bien se lire indépendamment ; on y retrouve le même héros, qui fera équipe avec une inspectrice.
Pour l’instant, c’est très prenant, parfois très cinématographique (on dirait un bon thriller US sur la traque de tueurs en séries).
j'ai lu la trilogie du mal il y a qqs années maintenant, donc je ne me souviens plus des histoires, mais j'en garde une très bonne impression ;-)
SupprimerJim, à y'est, tu t'y mets itou..! Convaincante la Cheyenne, hein ..!
SupprimerQue les conseils d'une Cheyenne m'amènent à lire une histoire où des personnes se font scalper, ça tombait sous le sens...! ^^
Supprimermdrrr Jim! pourtant je crois que les cheyennes n'étaient pas censés être très belliqueux ;-)
SupprimerJim, tu viens de me coller un grand rire hilare dont j'ai maintenant toutes les peines à me débarrasser. Merci.
Supprimer« pourtant je crois que les cheyennes n'étaient pas censés être très belliqueux »
SupprimerC'est possible, je me suis posé la question... mais la vérité historique est peu de chose face à la tentation de la blague ! ;-]
je peux comprendre ;-) :-D
SupprimerFini In tenebris, redoutable page turner qui m'aura tenu en haleine jusqu'à tard dans la nuit.
RépondreSupprimerJ'ai quelques réserves sur la forme ; j'y ai vu des maladresses, des tics.
Beaucoup moins, toutefois, vers la fin du livre que vers le début : l"écrivain, encore tout jeune dans sa carrière, me semblait améliorer sensiblement son style en cours de roman (ou alors c'est juste que je m'y habituais...)
Un détail m'a longtemps irrité : la façon dont les inspecteurs butent sur le nom de Caliban.
Quand bien même ces personnages, qui ont pourtant l'air instruits, méconnaîtraient l'œuvre de Shakespeare, il leur suffirait de deux clics pour trouver la référence sur internet...
(Heureusement qu'une fois révélée cette interprétation de l'indice ne s'avère pas des plus décisives.)
Voilà pour le négatif : passons au positif, qui l'emporte au final largement.
Le roman regroupe trois qualités qui font les bons thrillers :
_ un héros attachant (en l’occurrence, ici, un duo héros/héroïne) ;
_ un suspense bien serré ;
_ une forte adversité (le Mal qu'affronte les protagonistes — mystérieux, protéiforme, terrible — est une création particulièrement réussie).
Par ailleurs, le livre est solidement documenté et les descriptions des lieux, soignées.
Bref, j'ai aimé et je lirai probablement d'autres livres de Chattam (la suite : Maléfices ? la préquelle : La promesse des ténèbres ?)
Merci pour cet avis, Jim.. je regrette presque de ne pas lire cette trilogie en ce moment !
RépondreSupprimerje viens de lire sur Babélio que dans Maléfices, il est question d'araignées.. je me souviens de quelques scènes.
( décidément, Chattam aime bien jouer avec les peurs des gens!)
En ce qui concerne La promesse des ténèbres, si c'est bien l'histoire à laquelle je pense, c'est celle qui m'a le plus marquée.. je revois encore qqs scènes épouvantables..c'est très très glauque.
_ Cheyenne : "(...) dans Maléfices, il est question d'araignées.."
SupprimerJe n'ai pas d'antipathie particulière envers les araignées (enfin, tant que les plus grosses d'entre elles ne me tombent pas dessus par surprise...) mais je n'ai pas envie de lire une histoire tournant autour en ce moment, car le souvenir de l'adaptation télé de Quand sort la recluse, de Fred Vargas, est encore trop proche et je ne voudrais pas que ça me parasite la lecture du Chattam, en m'invitant aux comparaisons.
_ Cheyenne : "La promesse des ténèbres, si c'est bien l'histoire à laquelle je pense (...) c'est très très glauque."
C'est probablment celle à laquelle tu penses car elle est présentée comme extrêmement glauque...
In tenebris l'étant déjà assez, j'enchaînerais plutôt avec "des horreurs plus légères". ^^
Jim, Chattam c'est comme tout le reste, faut pas en abuser sous peine de faire une overdose :-D
SupprimerMoi je lis ses romans à publication, donc il y a au moins 1 an d'attente entre deux livres..
Jim, je crois qu'avec ton avis bien détaillé, tu vas contribuer sérieusement à décider Avin de lire Chattam :-D
RépondreSupprimerTout à fait. Donc: "In ténébris", c'est noté. On vient de me faire cadeau d'"Abominable" le dernier Simmons dont on ne fait aucune pub (apparemment). Je monterai donc sur l'Himalaya et, dans la foulée, descendrai dans les ténèbres. Drôle de fin d'année très horrifique décidément.
SupprimerAvin, n'oublie pas que Intenebris c'est le tome 2.. faut d'abord lire " L'âme du mal" ;-)
SupprimerOk..!
Supprimer_ Cheyenne : « faut d'abord lire " L'âme du mal" »
SupprimerOu pas...
Je me rappelle d’un texte efficace, mais peu subtil, et ne me souviens guère de l’intrigue sinon que le tueur s’inspirait de l’œuvre de Dante (c’est sûrement ce qui m’a attiré).
Et si je ne tente pas une relecture (alors que j’ai acheté cette trilogie en « maxi-poche »), c’est que je crains que dans ce premier roman de l’auteur, on retrouve amplifiés les défauts décelables au début de sa suite.
L’avis défavorable de Nicolas (http://livrepoche.fr/l-ame-du-mal-maxime-chattam/), très critique, ne m’y encourage pas non plus.
bon ben Avin, tu peux passer directement à In tenebris alors :-D
SupprimerOk..!
SupprimerC'est vrai que j'avais pas été séduit par L'âme du mal. Ça sentait le vieillot. Et depuis, j'hésite à continuer la série. Je la lirais mais à contre-coeur.
SupprimerEn revanche, il est interdit de sauter un roman d'une trilogie car l'ensemble peut avoir plus d'intérêt que la somme des 3.
les romans de Chattam sont tjs bien documentés, et on décèle tjs un message sous-jacent. Il va creuser loin dans la noirceur de certains esprits..c'est à se demander si de pareilles horreurs peuvent vraiment exister...???
RépondreSupprimerPeut-être que la réalité est même pire :-(
Visiblement, l'auteur a bien potassé la psychiatrie criminelle lors de sa formation en criminologie (d'un an, il n'avait pas non plus vocation à devenir profileur...) et par la suite.
SupprimerPuis tu as raison : à travers les voix des narrateurs et des héros d'In tenebris, il y a un propos qui s'inscrit en filigrane autour de le potentiel de bestialité dans la nature humaine, de noirceur dans son esprit, et même de la nocivité de l'humanité, qui n'est pas des plus réjouissant, mais donne à réfléchir.
Et à la fin du roman, j'aurai bien aimé inviter le héros à considérer le bon côté des choses (il s'est fait une amie ...sans compter le chien ^^) mais il semble avoir trop vu d'horreurs pour atténuer sa vision désespérée du monde...
Eh bien, en ces temps propices au rouge et or, vous me promettez tous les deux du noir, que du noir, du genre à plus croire au Père Noël..! MDR
SupprimerComme quoi, les premières impressions pèsent, j'ai du mal à retourner vers Chattam. Pas eu spécialement d'occasion non plus.
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