Le titre et la couverture de ce roman ne laissent planer
aucun doute, il s’agit bien d’une régression de l’homo sapiens moderne vers un état préhistorique. Pourquoi, comment,
où ? C’est là que va s’exprimer tout le talent de Fabrice Papillon.
Régression est un
roman mêlant plusieurs genres. Le récit débute comme un roman policier
classique, avec une macabre découverte sur l’Ile de Beauté, suivie d’une enquête
menée conjointement par la gendarmerie et la police criminelle.
Mais voilà, les
évènements vont s’enchainer, les indices s’accumuler, les incohérences et l’incompréhension
vont embrouiller l’esprit des enquêteurs, glissant progressivement vers ce que
je qualifierais de science-fiction, peut-être même de fantastique.
Les meurtres vont se multiplier, entrainant les forces de l’ordre
à travers toute l’Europe, et mettant au jour un incroyable secret qui se
transmet d’âme à âme, depuis des milliers d’années.
Ce roman est non seulement passionnant, distrayant, mais
aussi extrêmement instructif. Car le sillage de ce fameux secret remonte le
temps, faisant des haltes à différentes époques, dans différents lieux et
zoomant sur les grands noms de notre Histoire, tels que le grand poète Homère,
le philosophe Socrate, Jésus, Michel-Ange ou encore Nietzsche.
Le but du roman est d’alerter l’homme moderne sur son
comportement néfaste envers les autres espèces, les plus faibles et la Terre Mère depuis la nuit des temps.
Peut-il continuer impunément à se prendre pour le maître du
monde ?
L’auteur s’appuie sur une foule de références scientifiques
et historiques ( dans un style accessible et clair), rendant le récit très
crédible, et poussant le lecteur à s’interroger et approfondir ses
connaissances dans tous les points abordés.
A noter que le dénouement m’a surpris. Je ne m’attendais pas
à ça !
En ce qui concerne la plume de l’auteur, je l’ai trouvée
très agréable, fluide, et le portrait des différents protagonistes bien
travaillé. Les deux principaux étant une capitaine de gendarmerie corse,
Vannina Aquaviva, et un flic parisien, le commandant Marc Brunier. Chacun ses
tourments et ses petits secrets…
Si j’ai bien compris, on retrouve le flic dans le précédent roman
de l’auteur : « Le dernier hyver ». Je le note donc dans ma
liste à lire !
Bonne lecture :-)
Le pitch est alléchant, la chronique est tentante. Quelque part tes mots s'y mettent aussi. Il en faut de peu pour que je mette ce roman en PAL.
RépondreSupprimerLa régression peut être causée par un manque ou un trop de qqchose. Mais tu parles de secret transmis, l'hypothèse tombe à l'eau. Qu'est ce donc..? Des indices. Allez si..! Cà ne sortira pas d'internet, promis. :-)
RépondreSupprimernon, l'hypothèse ne tombe pas à l'eau.. mais je n'en dirai pas plus ;-)
SupprimerOr donc. Sur la piste je suis grappillant la moindre miette afin de comprendre. Il y a forcément frein et déclin(s) de civilisation(s). Cela se fait ou de force ou par protection. Tu parles d'animaux à protéger: la deuxième hypothèse est donc de mise. De grands hommes s'en mêlent, ils mettent donc un frein à qq chose qui nuit à la faune et par ce fait à l'homme qui reprend le chemin de la préhistoire. L'humanité va et vient t'elle sans arrèt de déclins en montées en puissnce
SupprimerMon cher Avin, tu as fort bien cerné la situation ;-)
SupprimerPas sûr..! MDR..!
SupprimerLe gars y veut tout deviner sans lire le livre… Il est pas net, je vous dis…
Supprimern'empêche, il devine souvent juste ;-)
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