jeudi 10 février 2022

Nothing Man, de Jim Thompson

 

 Voilà un roman noir d'un peu plus de 300 pages qui se lit vite et bien, ou presque.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, mais une fois que les contours de l'intrigue se sont dessinés, je n'ai plus voulu lâcher le livre!

Brown, Brownie pour les intimes, est ce Nothing Man ou Monsieur zéro, selon les versions.  

Pourquoi donc ce pauvre homme est-il désigné de la sorte?

Assez rapidement on comprend pourquoi, et ce Brownie ne peut alors qu'inspirer de la pitié. On lui pardonnerait presque ses agissements.

Autour de lui gravite des personnages assez stéréotypés, comme dans un mauvais film : des femmes, le chef de la police, ses collègues, son supérieur hiérarchique ainsi que le grand patron du journal dans lequel il travaille. 

Il y a également, au fil des pages, une sorte de dialogue intérieur entre Brownie et lui-même, ou plutôt entre l'image qu'il renvoie et son for intérieur, comme s'il y avait un dédoublement de personnalité en lui. 

A la toute fin, quasiment à la dernière page, on découvre pourquoi cet homme est doublement un nothing man...

Je ne connaissais pas cet auteur et il me faudrait d'autres lectures pour me faire une idée de son style. Mais en ce qui concerne ce roman, j'ai trouvé que la narration était quelque peu décousue. La faute au renvoi permanent entre les faits tels qu'ils se déroulent réellement et la manière dont notre cher Brownie les appréhende. Une fois qu'on a compris ça, il n'y a plus qu'à se laisser porter jusqu'au dénouement!

Bonne lecture.





2 commentaires:

  1. Je suis également en train de le lire. Je ne m'installe pas trop dans la chronique que tu viens d'écrire. Chronique suivra et commentaires itou.

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  2. Je ne me rappelle pas une narration décousue mais une lecture qui filait agréablement jusqu'à cette fin, (fin totalement oublié au passage).

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