Le maître du thriller est de retour avec « le
livre au coquelicot ».
Un roman noir qui ne manquera pas d’interpeller le
lecteur, dans tous les sens du terme. Un livre au format plus petit et une
couverture à fond blanc qui contraste avec tous les autres romans de l’auteur qui
ont un manteau sombre.
Le mal est un thème récurrent chez Maxime Chattam, qui en
aborde différents aspects dans ses ouvrages. Mais dans le cas présent, je colle
une majuscule à ce mot pour écrire « le Mal ».
Le récit se passe dans une petite ville perdue de l’Amérique
profonde, une ville où le temps semble s’écouler plus lentement qu’ailleurs, une
ville au goût de poussière….
Les scènes sont brutales, choquantes même, dès les
premières pages. Le mal sème ses graines putrides au fil des chapitres et nous
laisse une amertume tenace dans la bouche.
Pour rester dans la lignée du contraste évoqué plus haut,
le style narratif en est un aussi, ainsi que le dénouement final qui nous
oblige à faire un arrêt sur réflexion.
Le Mal peut avoir tellement de visages….
un récit angoissant, où le Mal est présent dans le quotidien sordide de ces pauvres gens, un Mal qui semble se jouer du destin d"innocents, au fil des pages nous sommes profondément affectés, le dénouement est très original, inédit .
RépondreSupprimerBien résumé Lien ;-)
SupprimerJe dis des bétises ou j'ai l'impression de la petite bourgade isolée, presque autarcique, chère au fantastique de King et consorts sur laquelle s'abat une étrangeté surnaturelle. Ou bien s'agit t'il de tout autre chose..?
RépondreSupprimerhonnêtement je ne me souviens plus très bien de l'histoire, mais je sais que ce roman n'était pas comme ses autres thrillers...tout contrastait avec ce que Chattam avait l'habitude de faire..
Supprimerc'est une des raisons qui fait que je suis fan de cet auteur! à chaque nouvelle parution, on n'est jamais sûr de ce qu'on va trouver!
Tout terrain et polyvalence: c'est en effet ce que j'entrevois de lui. C'est une sacrée qualité que celle de pouvoir se mouvoir avec succès constant dans des eaux bien différentes. Sur les carrières à long terme ce qui détruit, érode le lectorat fidèle, c'est la monotonie du non-renouvellement. Chattam semble y avoir échappé.
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